lundi 9 juin 2008

Saison 4

Chemin faisant vers Belgrade, je me persuadai de l'inutilité d'une saison 4. Ceci, jusqu'au poste frontière serbe. En effet, encore dans le souvenir de la grosse vilaine policière de l'année dernière, l'apparition de celle de cette année fût comme une révélation, la Serbie changeait. Alors que l'année précédente, il me fallut décliner moult cartes, passeport et motif de mon séjour, cette fois la bombe de service dans sa canfouine ne m'accorda qu'un bref regard absent. Brune somptueuse, matinée d'Adriana Karembeu et de Diane Kruger, je m'apprêtai à me soumettre à toutes ses lubies et exigences policières. Il n'en fut rien et elle m'ouvrit les portes de la Serbie avec une exaspérante indifférence.

C'était clair, la mutation serbe était en marche et je me devais de vous la conter. Pour répondre à l'élan multimédia universel, des vidéos émaillent cette saison 4, pour plus de détails, mais a fortiori moins de rêveries... En route donc pour une saison 4, moins virtuelle et plus visuelle. Ces vidéos durent pour la plupart moins de 30 secondes, elles peuvent être lues au format plein écran en cliquant sur "Zoom" et de fait, ne gagnent pas en qualité.

Premier constat satisfaisant, ma voiture roule à 185 km/h comme me le confirme aimablement le policier serbe en charge de ce tronçon d'autoroute limité à 100 km/h. Je paye, sans trop exprimer ma joie, les 1500 Dinars d'amende "forfaitaire". Nous sommes tous deux ravis de cet échange informel et rapide équivalent à 20€.


Proche de Belgrade, arrêt au Motel Saric, le même que l'année précédente, pour me concentrer le lendemain sur les 150 derniers kilomètres. Comme je l'évoquais dans la saison 3, ce tronçon de route est un subtil mélange de route nationale de montagne, agrémenté d’un fort trafic de poids lourds et pimenté de charrettes de foin ou de paprikas tractées, soit par des ânes parfois rétifs, soit par des motoculteurs pas plus dociles. Même sur Play station, les pires étapes du Gran Turismo 4 sont à ce tronçon ce qu'une portion de Vache qui rit est à la boulette d'Avesnes.


J'ai cette fois la chambre lupanar pour nains. A dominante rose, portes “épaissement” capitonnées, multi glaces et cinq chaînes uniquement de multisex, hot sex, XXXsex et deux autres dont je n'ai plus en mémoire le préfixe. En tout cas, pour le peu que j'en vois au travers d'un zapping curieux, je dois l'avouer, ça s'est radicalisé ! Alors que les séquences de Sexxl que je vous comptais l'année dernière, bien que lassantes, laissaient supposer un accord contractuel entre les partenaires, les séquences que je zappais laissaient toutes supposer une contrainte ou une domination qui confinait à la barbarie. Vocation ou contrainte, j'en suis resté baba, me remémorant la description, toujours affinée dans le sordide, des réseaux de traite de blanches, par Cizia ZIKE, entre le Monténégro et la, pas si lointaine, Albanie. Bref, une évolution aussi commerciale qu'avilissante ou inversement. Je terminais mon zapping de façon décalé avec un aimable Fanfan la tulipe en français. C'est aussi cela la Serbie, que des films VO et des émissions matinales pour enfants en anglais sous titrées. Une belle école de découverte des langues étrangères qui laisse sûrement le cerveau moins vide et contribue à un accent acquis dès le plus jeune age. Nicolas Sarkosy et Noël Forgeard n'ont donc grandi en Serbie. Enfin, pourquoi pour nains, tout simplement car les interrupteurs sont à la hauteur de mes genoux ! Je sombre entre les coups d'épée de Fanfan et les sollicitations d'une cohorte de Mimie Mathy volcaniques en guêpière. Pas de vidéo, désolé. Imaginez !


La précision de la vidéo ci-dessous pourrait vous induire en erreur sur la nullité des rapides tests pratiqués par le Docteur Stomir Janicovic lors de sa consultation. Que nenni, les mêmes exercices se pratiquent également à la Mecque de la neurologie mondiale, à savoir, la Pitié Salpetrière. C'est tout dire sur l'universalité de l'épais brouillard qui accompagne la sclérose en plaques et de surcroît ses multiples formes. Vous noterez, par ailleurs, que cette consultation se tient dans ma chambre, c'est aussi ça le luxe serbe !



J'expérimente ce matin, le complément indispensable à mon thermalisme à savoir les "magnets" comme me l'a brièvement résumé et prescrit le Doc. Nous n'avons pas développé plus avant, faute de vocabulaire, mais sa démonstration antérieure traduite par ma pote Micky (saison 1) se résumait à penser, qu'entourée par un fort champ magnétique, la myéline avait tendance à plus aisément se fixer.

Dont acte, et pourquoi pas, vu la mélasse dans laquelle naviguent les plus éclairés. Par ailleurs, on n'est forcément charlatan car serbe, et le raisonnement du Doc n'a sans doute rien de pire que le “puissant” et méconnu pouvoir de la framboise, prôné dans son dernier livre, contre le cancer par David Servan-Schreiber.


Sortant, encore tout magnétique, il était évident que j'attirai "irrésistiblement"Jacqueline (voir saison 3) arrivant du bout de la rue. Comme j'étais sur le point de me frigorifier sur place, nous convenons de nous retrouver, après son traitement, au bar de l'hôtel Fontana. Cinq minutes plus tard, elle arrive accompagnée d'Alexandra, sa fille de vingt ans. Elle a raté son bac et plutôt que de glander, sa mère l'a entraînée avec elle pour ce séjour... punitif ? Exactement ce que j'avais promis à mon fils Henri, s'il se trouvait à glander alors que je partais à Trepça. Sans voiture, puisqu'elles étaient venues en cars depuis Lyon, ça prenait toute sa dimension. Car Trepça sans voiture, c'était un peu Alcatraz sans bateau et surtout sans San Francisco.


Dragana, ma masseuse, poursuivait sur moi ses puissants malaxages. Son salon de massage avait migré vers le niveau bas de la maison du docteur Stomir Janicovic. Je m'y refroidissais, faute d'un chauffage assez puissant. Il faut dire qu'à cette saison, le réchauffement planétaire ne se ressentait pas vraiment et le soleil éventuel avait du mal à revenir sur les gelées nocturnes. A propos de réchauffement planétaire, Dragana me confia, en transpirant encore, les 45 degrés prévalant au mois d'août. Entre deux crampes dues à la fraîcheur, je me félicitai donc d'avoir retardé ma venue.

Toujours à propos de réchauffement de la planète et de modération, je notai le bel enthousiasme serbe pour les points de vente de produits pétroliers. Ces derniers prenaient tous la tournure de nos plus belles stations d'autoroute, constituant en cela la référence en matière de propreté, confort et design. Oui, la Serbie sortait du look Tito par ses stations service. De là à dire qu'il fallait privatiser les nationales, laissons le soin aux Serbes d'éviter les subtiles manœuvres financières qui prévalent dans notre prometteur Grenelle de l'environnement. Bref, au café "Pierre 1er", on ne parlait pas des bienfaits de Vélib et Zoran poussait toujours les premiers rapports de sa Zastava 500, sans se soucier de l'écran de fumée qu'il laissait derrière lui ! Écran, à même de désorienter un missile Tomahawk.


Je sors du "tunnel" au quatrième jour de cure. C'est ainsi que je nomme cette période post premiers bains et qui me ravage intensément. Au point que baisse de moral aidant, que je me vois condamné à vivre ici, à la pension, faute de pouvoir rentrer. Mais ce mauvais moment est passé et je profite ainsi plus largement des très étroits loisirs locaux.


J'échappe parfois au "dorutchac" de la pension au profit d'un déjeuner à la terrasse de l'hôtel Fontana. Ma commande approximative s'est révélée être un plat de frites plus ketchup, une salade de tomates et un jus de myrtilles. S'installe en face moi, un personnage aux traits épais, cheveux gras courts, frisés plaqués vers arrière, rehaussés de deux pattes très fournies. Deux yeux sombres et rapprochés scrutent mon plat de frites alors qu'il téléphone depuis son portable Samsung dernier modèle. Cigarettes blondes, Mercédes, chemise ouverte sur un poitrail velu, jogging du club de football Partizan de Belgrade et blouson de cuir noir complètent une allure que j'attribue aux gangsters locaux. Sa conversation téléphonique ne peut donc être que douteuse et, sans rien y comprendre, j'y soupçonne les ordres d'un chef de réseau de prostitution, tout en plongeant trois frites dans mon ketchup. On se glace de l'extrême sauvagerie de ces trafics humains dans un passage du film «Truands» qui, si mes souvenirs sont bons, situe le chargement d'un camion de femmes à la frontière du Monténégro, à cent kilomètres de notre terrasse. Bref, je confierai une jeune fille à ce gars là avec autant de confiance qu'une écolière à Emile Louis.


A proximité se tient une petite fille blonde, ramollie gravement, d'évidence par un problème neurologique. Elle dodeline de la tête sans arrêt et agite un sourire permanent de façon circulaire. Elle me fait songer à ces jouets, composés de petits cylindres reliés entre eux, formant un animal ou un personnage, et qu'une simple poussée au cul du support démantibule instantanément pour les reconstituer aussi rapidement, la poussée cessant. Une queue de cheval très haute laisse quelques boucles blondes entourer ses yeux bleus, convergents derrière ses lunettes. La serveuse dépose devant elle ce qui ressemble à un steak frites. Elle réussit à manger une frite parmi toutes celles qu'elle vient faire tomber. Mais, sous cette petite fille handicapée, se cache une fée qui, d'une simple caresse à mon supposé proxénète, le transforme dans l'instant en un papa attentif à la découpe de morceaux de viande pas trop gros.

Milos est le maître incontesté des appareils magnétiques qui envahissent le local de soins, également dans la maison du Doc. Je m'étais à peine installé dans mon tunnel magnétique, en tentant difficilement d'en identifier les bienfaits immédiats, qu'il me lâche tout en souriant : "To morrow snow". "No" réponds-je. Il faut dire qu'avec Milos, nous avons convenu de faire plutôt des progrès en anglais puisqu'il maîtrise déjà l'allemand. Et nous ne nous gênons pas pour aborder tous les sujets. "Girlfriend of me in Zurich" "No". "You sports" "No". "You child family" "Yes". Il progresse, c'est évident, et j'en suis ravi pour lui. Ce petit échauffement linguistique nous promet de belles discussions à venir et sous la neige, si j'ai bien compris le retournement météorologique qu'il m'annonce !


Faute de pénitents curistes, la grande salle de restaurant est regroupée dans le bar de la pension. Haut lieu de la décoration des années 60, le bar acier brossé et bois est éclairé par des globes oranges dans la droite ligne de l'époque.

Ce regroupement impose des plans de table aussi improbables que réjouissants. Propriétaires de Yougo Koral Skala 55 ou encore Zastava 500 avec heureux possesseurs de Mercedes. Faméliques hors d'âge et jeune couple de touristes égarés. Pour ma part, j'ai hérité du gars bungalow n°1 puisque les tables sont regroupées par couple de bungalows. De premier abord rustique, mon convive ne trahit en rien son penchant rural dans sa tenue à table. Très urbain, je lui sers un bref "dobar dan" suivi d'un "priatno" de circonstance qui restent sans réponse. Je préfère, car n'ayant rien pour me changer et au vu de ce qu'il vient d'engouffrer, ça ne serait pas prudent. Ce gars là est plus fait pour les Balkans profonds que pour prendre le thé chez Laduré. Mais cet "ours des Balkans" est en fait un "Transformer". Son repas baffré, il se mute en un mari attentionné en charge du plateau repas de sa compagne, tenue à la chambre. Nous nous retrouvons devant un "cevap çiçi" pour le dîner, on ne se quitte plus. Ce qui le rend d'aspect si solide, c'est que sa tête est directement liée aux épaules. Il entame un échange que je conclus par un "ne goroven serbski" sans appel. Nous brisons là, faute de langue commune, et de plus le "cevap çiçi" de sa compagne refroidit.


Dragana, ma masseuse est toujours aussi en forme. Après m'avoir rappelé à mes devoirs de lecture de Proust et tout particulièrement "cheurch ov ze losstime" , dont elle ne se remet pas, je tente un repêchage avec un court souvenir, sans rapport aucun, des Feuilles d'automne de Victor Hugo.

"Ce siècle avait deux ans !
Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,..."

Interloquée par ce français qu'elle ne comprend pas, elle poursuit une tentative d'extrudage, par je ne sais où, de mon mollet gauche. La rotule peut-être ?
En parlant d'empereur, je lui demande ce que la presse serbe pense de Sarkozy. "Nothing", car le vrai sujet c'est Poutine, dont dépend plus étroitement la Serbie.

Je me savais loin et isolé mais à ce point ! Mais pas au point d'apprendre le lendemain par Dragana que les Sarkosy divorcent. Quel choc ! Mais surtout, personne n’a pensé à me prévenir ? Encore gras comme un beignet et n'y croyant guère, je contacte Patricia, ma plus sure informatrice parisienne pour vérification. Elle le sait depuis une semaine !
"Et moi alors, qui me fera libérer et me ramènera en Bulgarie, si je suis retenu ici comme otage thermal ?!"

Quatorze, nous ne sommes plus que quatorze curistes forçats à la Pansion "Zdravljak". Les chances d'établir un dialogue quelconque s'amenuisent. Peut-on survivre avec quinze mots durant quinze jours ? Oui, c'est possible mais on s'emmerde tout de même un peu ! Une dysarthrie est également à craindre ou du moins un certain engourdissement des mâchoires que je combats en chantant des chansons de Charles Aznavour dans ma voiture. Un défoulement solitaire mais salvateur sur les routes environnantes. Le destin a de ses revirements qui m'étonne encore, jugez plutôt. Je viens d'écrire les six lignes précédentes que je rencontre au dîner un couple de français, ceux là même qui m'ont orienté vers cette pension, lors de mon premier séjour en 2004. Trois minutes avec eux, cent mots. Je m'affûte les mâchoires pour demain car nous déjeunons et dînons ensemble !

Susanna et Tomiça sont nés en Serbie, ne se sont connus qu'en France alors que leurs lieux de naissance sont proches. C'est bien agréable de partager mes repas avec eux, ils sont charmants. Lui est comptable et elle travaille chez l'Oréal. On ne vient pas par hasard à Trepça et c'est bel et bien la spondylarthrite ankylosante de Susanna qui les mène ici dans cet automne froid et triste. Elle en tire un soulagement notoire qui perdure au long de l'année. Nous réchauffons l'ambiance autour de crêpes au chocolat et de prune de Souillac, que j'ai prudemment mis dans mes bagages. Ça me permet aussi d'entendre enfin un avis autorisé sur le Kosovo, pour lequel l'indépendance est parfois prônée dans la presse française. Un conseil déplacé, selon Tomiça, qui nous voit mal accorder l'indépendance à la Bretagne, au prétexte qu'une communauté quelconque s'y serait regroupée. De plus, le Kosovo regorge d'un uranium, qui n'est pas sans rapport avec l'intérêt et le soutien de certaines grandes puissances à le voir prendre son indépendance.


S'il vous fallait encore un signe des pouvoirs de cette source, je serai tenter de vous entretenir sur la manifeste mutation des moustiques locaux. En effet, alors que les températures ne permettent en aucun cas de se déshabiller complètement pour un massage, quelques spécimens affichent une insolente santé. Il en est de même dans ma chambre et l'on ne peut que deviner en cela que les vertus de la source d'eau atomique, cela dit au vu de sa teneur en Rn. Point positif, ils sont peu voraces, répondant sûrement, eux aussi, à une discipline de cure basée sur la modération.


Après avoir savouré trop rapidement "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery puis avalé douloureusement "L'attentat" de Yasmine Khadra et enfin englouti trop aisément "Les enfants de la liberté" de Marc Levy, je me tournais vers la télé pour quelques "Crocrodile chronicles" avec ce cinglé de Docteur Brady Barr sur la chaîne "Nat Geo Wild" et sa passion des "crocos". J'y apprends, entre deux frissons, que gueule fermée, si l'on voit les dents de la mâchoire inférieure et également supérieure c'est un croco ! Les caïmans et les alligators ne laissant apparaître que les dents du haut. C'est bon à savoir et peut vous servir peut être pour le Trivial Pursuit ?



Je souhaite avoir l'éclairage serbe des ces périodes de guerre dans ces Balkans si proches de nous. Tom et Susanna débutent leurs explications avec l'ex Yougoslavie de Tito et l'aura qui entoure le leader de ce peuple exceptionnel, rare exemple européen de résistance à l'invasion nazie. Ils terminent leur histoire, teintée des couleurs de l’Est, par l'indépendance aisée de la Slovénie puis la déchirure armée de la Croatie. A l'issue de ces précisions historiques, nous nous retrouvons Tomiça et moi en balade, lui au volant de ma Golf et moi lui faisant l'article de la boite automatique DSG. Il n'a pas cherché à me convaincre de rejoindre les Témoins de Jéhovah, dont il fait partie. A contrario, je lui annonce la double « bonne nouvelle de la création » de la boite automatique DSG sur les Volkswagen Golf et de la Vieille Prune de Souillac. Il accroche gravement aux deux, après essai et dégustation !


A propos de Témoins de Jéhovah, j’évoque avec eux ma rencontre avec Yulka, (saison 1).

Je leur rapporte l’essentiel de son message "Tu vois Dieu, il en a marre des imans qui tuent, des musulmans qui picolent et bouffent le cochon, des curés qui baisent les enfants, des rabbins voleurs. Il va nous faire grand malheur comme avec Noé et son bateau. Car tu sais Noé, il avait prévenu que ça allait chier. Et puis déluge alors qu'il pleuve jamais en ce temps là, tu sais juste humide le matin. Comme tu dis remettre les compteurs à zéro, nous on fait trop les cons, divorces, guerres, tout ça. Tu vois Dieu lui propriétaire. Si ton locataire fout le bordel, tu préviens, puis si il continue, pfuuiiit toi virer lui ".

C’est incroyable mais ils la connaissent, non pas de la cure thermale, mais de réunions de Témoins de Jéhovah en France où, là non plus, on ne risque pas de la manquer. "It’s a small world".

Plus qu'un jour et je retourne vers le confort, je n'en reviens pas. Cette seconde semaine est passée rapidement entre légères et fortes pluies, entre fraîcheurs et froideurs mais surtout grâce à l'aimable présence de Susanna et Tom. L'hiver approche avec l'arrêt des activités thermales! Chaque séjour apporte son lot de connaissance sur cette eau et cette cure. Tout d'abord, le soulagement qu’y trouvent les porteurs de spondylarthrites. J'en connais un qui va être content de savoir que la Serbie à tarifs réduits l'attend. Puis le fait que, concernant le traitement de la SEP, il convient d'espacer les cures de six mois et ça tombe bien, car une par an suffit à mon bonheur.

En partant très tôt le matin, je trouve un aimable message de Susanna et Tom qui me souhaitent bonne route, auquel je réponds en lui joignant le reste de Vieille Prune de Souillac dont je n’ai pas besoin pour conduire. A contrario, ils en auront besoin pour oublier les menus de la pension qui, la saison finissant, ne vont pas vers le meilleur !


Prochaine incarcération du 22 septembre 2008 au 5 octobre 2008, places disponibles... Dernière minute, prochaine incarcération annulée, c'est donc la fin de cette de "série" ! Merci de m'avoir lu.



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